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Chaque année, en octobre, la campagne de lutte contre le cancer du sein organisée par l’association Ruban Rose propose de lutter contre le cancer du sein en informant et en mobilisant. Le cancer du sein touche une femme sur huit en France. C’est la première cause de mortalité par cancer chez une femme. Le cancer du sein peut également toucher l’homme, mais dans une faible proportion, moins de 1% de l’ensemble des cas. Une prise en charge précoce et une bonne information permet d’améliorer significativement le pronostic vital. 

Comprendre le cancer du sein 

Le sein est composé de glande mammaire elle-même composée de 15 à 20 compartiments séparés par du tissu graisseux. Chacun de ces compartiments est constitué de lobules (produit le lait en période l’allaitement) et de canaux (qui transportent le lait vers le mamelon). 

Les cancers du sein les plus fréquents sont les adénocarcinomes. Une cellule de la glande mammaire se transforme et se développe soudainement. Les cellules prolifèrent sans arrêt et peuvent migrer dans d’autres parties du corps. Ce sont alors des métastases qui peuvent atteindre les os et les autres organes. 

Selon le stade d’évolution, on distingue deux types de cancer : le cancer du sein non infiltrant (les cellules cancéreuses sont confinées aux canaux aux lobules) et le cancer du sein infiltrant (les cellules cancéreuses envahissent le tissu mammaire et peuvent s’étendre et affecter les tissus avoisinants).

Facteurs de risque du cancer du sein

Le cancer du sein est une maladie multifactorielle. Plusieurs facteurs de risque jouent un rôle dans son développement :

  • L’âge et le sexe : 80% des cancers du sein se développent après 50 ans et 99% chez la femme
  • La durée d’exposition aux hormones : la prise de certains traitements hormonaux substitutifs de la ménopause semble être un facteur de risque. Les règles précoces (avant 12 ans), la ménopause tardive (après 50 ans), l'absence de grossesse ou grossesse tardive (après 35 ans) ou encore l’absence d’allaitement sont des facteurs de risque, à faible contribution, encore débattus par les spécialistes.
  • Les facteurs familiaux : le risque de développer un cancer du sein augmente si une parente a déjà eu un cancer et plus particulièrement avant la ménopause
  • Les prédispositions génétiques : dans 5 à 10% des cas de cancer du sein, une altération génétique du gène BRCA1 ou BRCA2 est retrouvée. Cette altération génétique est héréditaire. Le cancer du sein dans sa forme familiale ou héréditaire est une maladie rare.
  • Les antécédents personnels : si vous avez déjà eu un cancer du sein. Vous avez plus de risques de développer un autre cancer du sein
  • L’alcool et le tabac : en 2018, 8 700 cancers du sein sont attribuables à la consommation d’alcool et 2 600 sont attribuables au tabac chez les femmes de 30 ans et plus
  • Une mauvaise hygiène de vie : le surpoids, l’obésité, une alimentation déséquilibrée et le manque d’activité physique sont des éléments qui peuvent être des facteurs de développement d'un cancer du sein

Quels sont les symptômes du cancer du sein ?

Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison totale sont grandes. Il est donc important de surveiller attentivement sa poitrine et ses modifications et de procéder à des examens réguliers.

Généralement aux premiers stades de la maladie, il est possible que le cancer du sein ne cause aucun signe ni symptômes. Les symptômes du cancer du sein apparaissent quand la tumeur au sein est suffisamment grosse pour sentir une masse au toucher. Certains symptômes doivent vous alerter :

  • Une masse ferme ou dure : très différente du reste du tissu mammaire, elle peut sembler fixée à la peau. La masse ne rétrécit pas ou ne disparaît pas et ne réapparaît pas au cours du cycle menstruel. Elle n’est généralement pas douloureuse.
  • Masse à l’aisselle (creux axillaire) : il peut arriver que les premiers symptômes de cancer du sein soient localisé dans une région axillaire donc avec une douleur à l’aisselle. Une douleur irradiée au bras ou un gonflement du bras.
  • Changement de la taille ou forme du sein : la maladie peut provoquer une inflammation des cellules de l’épiderme qui se manifeste de différentes manières, une sécheresse cutanée et localisée, des démangeaisons, des rougeurs, des desquamations ou un épaississement de la peau.
  • Changements mamelonnaires / écoulement du mamelon : une modification du mamelon lorsque notamment le mamelon se rétracte vers l’intérieur, parfois jusqu’à s’inverser.

Le seul moyen pour faire la différence entre un cancer du sein et une maladie bénigne, c’est de consulter un médecin traitant, un gynécologue ou une sage-femme qui vous fera faire des analyses pour écarter tout risque de cancer du sein.

Comment soigner un cancer du sein ?

Le traitement du cancer du sein repose sur une approche personnalisée qui varie en fonction du type et du stade du cancer, ainsi que des caractéristiques individuelles de chaque patiente. Généralement, il combine plusieurs modalités thérapeutiques visant à éliminer les cellules cancéreuses tout en préservant autant que possible la qualité de vie. Une détection précoce et un diagnostic précis sont cruciaux pour définir le plan de traitement le plus approprié.

Quel traitement contre le cancer du sein ?

Il existe différents traitements permettant la prise en charge d’un cancer du sein. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association et sont choisis selon les caractéristiques cliniques, biologiques et génétiques de chaque tumeur. Il existe différents types de traitements :

  • La radiothérapie utilise des radiations à haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses et empêcher leur développement. Il s’agit d’un traitement local qui est utilisé le plus souvent après l’opération pour détruire les cellules cancéreuses qui auraient pu échapper au geste chirurgical.
  • La chimiothérapie est un traitement médicamenteux administré par voie injectable en intraveineux et parfois par voie orale et qui utilise une ou plusieurs molécules antitumorales. La chimiothérapie peut être administrée avant ou après la chirurgie, pour limiter les risques de récidives.
  • L’hormonothérapie est uniquement utilisée lorsque la tumeur est dite hormono-dépendante, lorsque des récepteurs hormonaux ont été mis en évidence au niveau des cellules tumorales. L’hormonothérapie consiste alors à empêcher les cellules tumorales d’être stimulées par ces hormones. Elle est principalement utilisée en complément de la chirurgie.
  • La chirurgie est le traitement de référence de la plupart des cancers du sein. Il existe deux types d’interventions chirurgicales, la chirurgie mammaire conservatrice appelée tumorectomie (retirer uniquement la tumeur et par sécurité les cellules qui l’entourent) et la chirurgie mammaire non conservatrice appelée mastectomie (retirer la totalité du sein).

Chaque option de traitement a ses propres objectifs et effets secondaires potentiels, ce qui rend essentiel un suivi médical régulier pour ajuster les interventions et gérer les impacts sur la santé globale.

Les conséquences du traitement d'un cancer du sein

Les conséquences du traitement du cancer du sein sont multiples et peuvent toucher autant le physique, l’esthétisme que le mental. Déclencher un cancer du sein et recevoir des traitements contre le cancer n’est pas seulement un défi pour le corps, mais également une épreuve psychologique et émotionnelle.

Face au cancer, chacun réagit différemment, pour cela il est préférable de se faire aider par un professionnel de la santé à tout moment. Il existe également des fondations comme La Ligue Contre Le Cancer ou encore Europa Donna avec des spécialistes du cancer qui ont été spécialement formés à la prise en charge de cette maladie.

Le diagnostic de cancer du sein est une épreuve difficile. Les patients doivent participer activement à leur prise en charge en posant des questions sur leur maladie et son traitement.

Poser des questions aux médecins, infirmiers et autres membres du personnel soignant peut aider à soulager toutes les inquiétudes. Il existe également des fondations comme La Ligue Contre Le Cancer ou Europa Donna qui sont d’une grande aide autant médicale que psychologique. Il est important de ne pas rester seul face à ce combat.

Cet article a été écrit par

Jeanne

Bonjour à tous, je suis Jeanne. J'aime écrire et partager mes connaissances sur différents sujets. Si vous avez envie de lire un sujet en particulier vous pouvez me contacter via contact@harmonie-hms.fr