Journée internationale des personnes en situation de handicap

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On estime que 2,7 millions de personnes sont en situation de handicap en France. Les personnes en situation de handicap ont une altération sur leur santé mentale, physique, psychologique, cognitive ou sensorielle qui a des répercussions sur l'intégration dans la société, l'activité physique et sur la vie quotidienne. Le regard sur les personnes en situation de handicap évolue même s'il reste encore pesant pour elles. La journée internationale des personnes en situation de handicap vise à mobiliser le soutien pour le bien-être, le droit et la dignité des personnes en situation de handicap.

Depuis 1992, la journée du 3 décembre est dédiée à la journée internationale des personnes handicapées. Cette journée à plusieurs objectifs : sensibiliser, faire connaître et valoriser. Elle vise à promouvoir les droits et le bien-être des personnes en situation de handicap et sensibiliser les aspects de leur vie sociale, politique, culturelle et économique.
Durant cette journée, faire connaître et valoriser les actions menées au quotidien par les associations et la communauté éducative est un des objectifs. La mise en avant des avantages que présente l'inclusion des personnes en situation de handicap dans la société est également un des principaux sujets. Grâce à la journée internationale des personnes en situation de handicap, le handicap est abordé sous un angle social et citoyen et plus seulement sous un angle médical. 

Toutes les personnes ne sont pas égales face au handicap, on peut distinguer plusieurs catégories de handicap.

Le handicap moteur est défini par la limitation de certaines fonctions physiques d'une personne. Il prend en compte l'ensemble des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité des membres supérieurs et/ou inférieurs. Cela se traduit par des difficultés pour se déplacer, changer ou conserver une position, manipuler et prendre des objets, effectuer un certain nombre de gestes. Ce type de handicap peut survenir à la suite d'un accident, de complications génétiques ou d'une maladie.

Il est considéré comme handicap sensoriel les difficultés liées aux organes sensorielles telles que la déficience visuelle et auditive.

Les personnes avec un handicap auditif sont sourdes de naissance ou sont devenues sourdes. Les personnes sourdes ont soit une surdité légère, moyenne, sévère ou profonde. Selon les cas, ce handicap s'accompagne ou non d'une difficulté à oraliser. Dans ce cas, il existe plusieurs moyens de communiquer avec les autres : la langue des signes, la lecture labiale ou lecture sur les lèvres et l'écrit.

La déficience visuelle concerne les personnes ayant des difficultés au niveau de la vision, cela concerne donc les personnes malvoyantes et les personnes aveugles. Les répercussions fonctionnelles du handicap visuel sont variables en fonction des personnes et dépendent de plusieurs facteurs : le champ de vision central ou périphérique, la luminosité, la perception des couleurs, les circonstances de la déficience (naissance, accident, maladie) et les contrastes. 
Le handicap visuel est catégorisé en 4 groupes qui sont définis en fonction de la sévérité de la déficience visuelle :

• Les personnes aveugles qui ont une vision qualifiée de nulle,
• Les malvoyants profonds qui ont une vision limitée à la distinction des silhouettes,
• Les malvoyants moyens qui ont une incapacité pour voir de loin ou de près, cela les empêche de lire et écrire,
• Les malvoyants légers n'ont pas d'incapacités visuelles de près ou de loin.

Ce handicap peut être compensé en ayant recours aux autres sens : l'odorat, l'ouïe ou le toucher.

Le handicap mental ce sont des difficultés à comprendre et elle est limitée dans la rapidité des fonctions mentales sur le plan des connaissances, de la compréhension, de la communication et dans la prise de décision. Face à ces difficultés, la personne en situation de handicap doit être accompagnée de manière permanente ou évolutive, en s'adaptant à son état et à sa situation. .

Le handicap psychique résulte de troubles mentaux ou d'une maladie psychique, psychose, névrose (troubles affectifs et émotionnels), dépression, dépendance, etc. Ce handicap entraîne une dépendance envers autrui, des troubles de l'attention, des obsessions, une perte d'autonomie, des problèmes relationnels et des compulsions. Cela se traduit par un dysfonctionnement de la personnalité sans forcément atteindre les capacités intellectuelles. C'est généralement chronique et cela empêche la personne malade d'avoir une vie ordinaire sans aucun aménagement.

Un trouble cognitif c'est une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions cognitives (acquisition de connaissances) à la suite d'un dysfonctionnement cérébral. Les fonctions cognitives ce sont tous les processus cérébraux par lesquels l'être humain va acquérir l'information, la traiter, la manipuler et la communiquer. Cela inclut également la perception, l'attention, la mémoire, les fonctions exécutives, le langage écrit et oral, le calcul, les émotions, le raisonnement, la capacité à se connaître et à interagir avec autrui.

Ce sont des personnes qui peuvent être malades de façon temporaire, permanente ou évolutive. Ces déficiences constituent généralement un handicap qui n'est pas visible. Ce sont des troubles de la santé invalidants qui peuvent atteindre les organes vitaux (cœur, poumons, reins). Les maladies invalidantes peuvent aussi être des maladies organiques : insuffisance respiratoire (mucoviscidose), insuffisance cardiaque, rénale, immunitaire (sida), les cancers, les troubles musculosquelettiques (douleurs articulaires) et certaines maladies rhumatoïdes.

Favoriser l'inclusion des personnes en situation de handicap permet de lever les obstacles à l'accessibilité pour tous aux structures ordinaires de santé, d'enseignement, d'emploi, de services sociaux, de loisirs, etc. Pour les demandeurs d'emploi en situation de handicap, l'accès au diplôme est encore restreint. L'accès à la vie professionnelle est essentiel pour construire un lien social. Depuis quelques années, L’État renforce l'inclusion des personnes en situation de handicap dans le milieu professionnel avec plus de 24% de la population active qui est en situation de handicap.
Grâce à la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, de nouveaux droits ont été mis en place pour les personnes en situation de handicap avec des aménagements de poste, d'horaires, de formations et spécifique au handicap.
Pour les entreprises, lorsqu'elles ont de plus 20 employés, elles se doivent favoriser l'inclusion des personnes en situation de handicap avec une part de 6% de personnes en situation de handicap dans leurs effectifs.