Quelles sont les causes, symptômes et évolutions de la maladie de Parkinson ?

C'est le symptôme de la maladie de Parkinson le plus répandu. Il s'agit d'une difficulté à initier les mouvements. Cette difficulté se repère surtout dans l'exécution des mouvements complexes ou nécessitant la coordination de plusieurs membres. Du point de vue de la personne atteinte, ce qui est ressenti peut être de la fatigue, de l'engourdissement ou la sensation d'être bloqué jusqu'à l'incapacité d'effectuer le mouvement.

Elle se caractérise par l'augmentation du tonus musculaire. Plus précisément, l'hypertonie provoque une contraction involontaire et anormale des muscles. Cette anomalie provoque donc pour la personne atteinte une difficulté à réaliser certains gestes précis comme taper un numéro de téléphone, fermer des boutons ou faire ses lacets. L'hypertonie affecte considérablement la qualité de vie de la personne atteinte (difficulté à se vêtir, à faire sa toilette, à faire ses courses ou à se déplacer).

Cela survient lorsque les muscles sont au repos. C'est l'un des symptômes le plus connu du grand public. Une partie du corps (un bras ou une jambe) tremble, même lorsque la personne est totalement relâchée. Le tremblement devient moins perceptible ou disparaît lorsque la personne atteinte utilise un des muscles touchés. Généralement, il s'agit d'un tremblement lent et régulier. Il disparaitra alors au moment du coucher pendant le sommeil et réapparaîtra dès le réveil.

La fatigue : parmi les troubles avant-coureurs de la maladie de Parkinson, figurent la difficulté de concentration et la fatigabilité qui sont liées. La fatigue est un symptôme permanent durant l'évolution de la maladie. Cette fatigue est alors décrite comme spontanée (non provoquée par une activité) et qui lui impose un repos forcé. A la fatigue peut s'ajouter la fatigabilité. La fatigabilité est due au faite de se fatiguer plus rapidement et plus durablement lors d'une activité même ordinaire.

Une dépression : dans le cas de la maladie de Parkinson, on peut distinguer deux types de dépression. Il peut y avoir la dépression inaugurale qui précède le diagnostic de la maladie. Et ensuite il peut y avoir la dépression secondaire qui peut faire suite au diagnostic. Cette dépression secondaire peut être liée au stress lié à la maladie et à la difficulté à gérer ses symptômes (douleurs, perte d'autonomie, isolement social).

La micrographiea micrographie : cela désigne une écriture petite et resserrée, dite aussi "en pattes de mouche". Lorsque l'écriture devient de plus en plus petite, au fil du temps ou à mesure que la personne atteinte écrit, il peut s'agir d'un signe d'atteinte de la maladie de Parkinson.

Les troubles du sommeil : plus de 50% des personnes atteintes de la maladie de Parkinson souffrent d'insomnie chronique. Les causes des troubles du sommeil peuvent être multiples comme des douleurs, des angoisses, des troubles urinaires ou peuvent être liés à l'âge.

Les troubles de la sexualité : c'est une conséquence directe, qui est liée aux modifications biochimiques. Entraînées par une dégradation des neurones de dopamine. Les troubles peuvent être d'ordre physiologiques ou comportementals. Certains médicaments peuvent également exacerber la libido, ce qui peut être source de conflit et de souffrance dans le couple. Il ne faut pas hésiter à en parler à un neurologue si cela est le cas.

Les douleurs : les douleurs sont fréquentes dans la maladie de Parkinson. Cependant, il est difficile de savoir si les douleurs sont directement liées à la maladie ou si elles résultent d'une autre pathologie associée.

Les troubles digestifs : le symptôme le plus fréquent dans les troubles digestifs est l'hypersalivation. Cela ne résulte pas d'un excès de production de salive mais de la perte du mouvement automatique de déglutition. La constipation est également fréquente. Il est alors important de pratiquer de la marche quotidienne, une bonne hydratation et un régime alimentaire approprié qui peuvent améliorer l'état de la personne malade.

Les troubles urinaires : la maladie de Parkinson entraîne une modification du fonctionnement de la vessie. Les troubles urinaires se manifestent par des besoins plus fréquents d'uriner et peut aller jusqu'à des envies pressantes pouvant entraîner des fuites. Il sera alors nécessaire d'instaurer une protection urinaire adéquat.